Olga Pastekova (1984) est diplomée de l'Académie des Beaux-Arts de Bratislava (Slovaquie) et a également étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne (Autriche). Elle a exposé en Slovaquie mais aussi en République Tchèque, en Autriche et à Londres. Olga Pastekova s'est cherchée à travers diverses branches artistiques telles que les arts graphiques, la vidéo ou les installations pour finalement 'se trouver' dans la peinture, son 'médium existentiel'. Ses oeuvres sont dominées par des couleurs sombres et imprégnées d'une atmosphère nocturne. Son premier cycle, en 2006, s'intitulait Night Walker, et sa dernière exposition solo Between the worlds.

Ola Pastekova s'inspire des mondes mystérieux des loups, des ours et des corbeaux et développe une mythologie propre, imprégnée de symboles de vie, de transformation et de mort.

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Oľga Paštéková: ...she took a basket and set out to the woods...

Au plus profond de cette oeuvre se cache un vieux conte qui parle d'un loup et d'une petite fille, de notre relation à la nature mais aussi d'une femme et d'un homme et d'un secret, à la fois horrible et attrayant.

Les peintures, réalisées sur du bois, sont disposées de manière à ce que le spectateur se sente observé par le loup. Une installation, au centre de l'espace, rassemble des sortes de vestiges du petit chaperon rouge.

„Une certaine vivacité naturelle apparait dans mes dernières peintures. On n'est plus dans un environnement urbain, bien qu'une humeur nocturne prévale encore. On est dans un espace au sein duquel des questions surgissent. Il se peut même qu'on ait un peu peur...

L'exposition parle plus du loup que de 'sa' fille. Le conte du petit chaperon rouge peut être interprété de manière freudienne, avec le motif de la virginité et le loup symbolisant le mystère ambivalent, à la fois attrayant et terrifiant. D'un autre côté, on peut imaginer que l'installation symbolise le danger dans la société moderne. Pensées, idées, mauvais rêves, cauchemars, rêves éveillés. Et les quadrupèdes qui montrent leurs dents. Mais peut-être ne font-ils que ricaner.

J'aime les quadrupèdes, j'aime les poilus, j'aime les loups. Même celui qui a dévoré le petit chaperon rouge. Elle a flirté avec lui. Qu'était-il censé faire? C'était son boulot. Le club des chasseurs s'est montré injuste.

Les peintures sur bois font suite aux séries Dog-God-Good. Le chien n'est qu'à deux pas de son ancêtre au nom magnifique, Canis lupus. Le loup prédateur vagabonde dans le noir, sauvage et libre. Il réveille le désir intérieur de se laisser aller et de trouver notre essence naturelle. L'atmopshère est très forte. A minuit, sous la pleine lune, certains d'entre nous se transforment... „

Cette activité se déroule avec le soutien de SK PRES

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> Vernissage 27.10 - 19:00 > 21:00

> Expo 27.10 > 18.11 - 10:00 > 16:00

> Pas pendant le weekend et les 01.11 + 11.11

> Vitrin 21

> 21 Rue des Ursulines 1000 Bruxelles